Entièrement faits main, les tapis anciens sont des artisanats authentiques qui demandent des heures de travail. Leur fabrication doit d’ailleurs respecter plusieurs étapes indispensables, depuis la préparation de la laine jusqu’à la pose des trames et des bordures.
La préparation de la laine
Le type de matière utilisé dans un tapis ancien est déterminant pour le résultat final. La qualité de la laine est donc aussi importante que la tenue de la teinture. Les peuples berbères avaient l’habitude de procéder eux-mêmes à la teinte des laines de brebis, après les avoir lavés, tremper, sécher, peigner et filer de manière traditionnelle à la main. La technique de teinture diffère d’un endroit à l’autre ainsi que les plantes naturelles utilisées pour la fabrication des couleurs.
Le montage de la trame d’un tapis ancien
On entre dans le vif du sujet, car cette étape qui consiste à utiliser des piquets pour enrouler le fil de laine permettant d’obtenir une trame horizontale et une trame verticale, qui seront ensuite déposé sur le métier à tisser. En d’autres termes, c’est l’étape qui permet de déterminer la forme et la taille du tapis.
Le nouage ou tissage du tapis ancien
Une fois la trame prête sur le métier à tisser, on peut commencer à nouer les fils préalablement découpés. Il existe de nombreuses techniques de nouage, mais sur les tapis anciens, tous les nœuds sont faits à la main. C’est durant cette étape que s’expriment les motifs qui différencient un tapis berbère d’un tapis tibétain. Les motifs vont résulter des connaissances héréditaires des tisseuses.
Les opérations d’apprêts
Une fois le tissage terminé, le velours est ajusté à l’aide de ciseaux, les franges sont arrêtées et on procède au bordage du tapis. Il faut ensuite effectuer 4 opérations d’apprêts qui sont le rasage du velours, le lavage, le séchage et les réparations éventuelles. Cette dernière étape prend du temps, mais elle est indispensable dans le processus de fabrication du tapis ancien.