Le laboratoire du tapis, à la découverte de tapis d’origines différentes

Le Laboratoire du tapis achète, vend et répare des tapis originaires des 4 coins du monde. Les amateurs ou débutants sur le marché du tapis peuvent se rapprocher d’une des 3 boutiques parisiennes de l’enseigne familiale pour approfondir leurs connaissances sur les tapis anciens ou modernes de fabrication artisanale.

Les tapis berbères

Du Maroc à l’Égypte, on retrouve une importante production de tapis berbères. Cette appellation est simplement due au peuple à l’origine de leur fabrication. Il s’agit en effet, de tribus nomades qui parcouraient l’Atlas au fil des saisons avec leurs troupeaux de moutons qui leur fournissaient la laine nécessaire.

Les tapis berbères étaient fabriqués par les femmes qui donnaient libre cours à leur créativité. Ces peuples nouaient une quantité importante de tapis dans un but utilitaire pour la vie quotidienne. Chaque tribu possède leurs propres techniques de nouage de tapis, leurs laines ou encore leurs figures géométriques. Certains styles se démarquent comme les modèles Béni Ouarains en laine épaisse, chaude et douillette ou encore les tapis Azilal à poils courts. Les tapis kilims d’origine berbère sont les plus populaires. Leurs formes géométriques sont rehaussées par des couleurs vives faciles à entretenir.

Les tapis d’Iran

Les tapis d’Iran sont les grands classiques de cette collection. Même s’ils sont classés dans la famille des tapis berbères, ils méritent d’être analysés dans un paragraphe entier pour marquer leur importance. Les plus vieux tapis du monde sont en effet, originaires de cette zone géographique que l’on connaissait autrefois sous l’appellation « Perse » et datent de l’âge de bronze.

Les tapis persans sont de fabrications de haute qualité, noués à la main, composés de laines naturelles colorées avec des pigments végétaux ou minéraux (plantes, racines, écorces…) suivant des techniques ancestrales. Les tapis d’Iran se démarquent par les techniques de nœuds utilisés (farsbâf, turkbâf) mélangeant un velours de laine de mouton à un fil de soie. On retrouve d’ailleurs ces multiples caractéristiques dans les tapis vendus en magasin de nos jours.

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Ils sont donc souvent très recherchés par les collectionneurs qui sont souvent prêts à y investir de grosses sommes d’argent. Les tribus nomades d’Iran ont donné une valeur artistique supérieure à leur artisanat rudimentaire. Ces tapis d’Iran possèdent des motifs représentant des scènes de la vie quotidienne, réalisés par des créateurs dessinateurs de tapis obtenant ainsi des tapis d’une grande finesse.

Les tapis d’Asie

L’Asie aussi possède sa propre production de tapis de luxe. Ce sont probablement les plus populaires aujourd’hui pour diverses raisons. Dans cette partie du monde, le tapis artisanal est aussi une histoire de tradition. C’est à la jonction de la Sibérie méridionale et de l’actuelle Mongolie que l’on a découverte le plus ancien tapis d’Asie en 1949. Les informations sur ces tapis d’Orient sont rares, mais on sait que l’âge d’or du commerce du tapis en Chine, en Inde ou encore au Pakistan s’est situé vers la fin du XVème siècle.

Le Laboratoire du Tapis met en vente une riche collection de tapis de Chine qui se démarque par son symbolisme complexe et son histoire mouvementée. L’art de la tapisserie chinoise a été marqué par divers mouvements et enseignements tels que le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. On retrouve une gamme de couleurs plus vaste pour communiquer divers messages. En Chine, le tapis est un objet précieux que l’on offre pour exprimer des vœux de bonheur ou de richesse. Les couleurs bleues qui font référence à la noblesse et le blanc prédominent sur les tapis.

Les manufactures pakistanaises et indiennes se développent vers 1850 et produisent des tapis d’un grand raffinement. Jusqu’en 1985, ces tapis ont brisé des records de vente. Cette commercialisation intensive en Europe notamment, a malheureusement entraîné l’apparition de milliers de copies sur le marché.

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L’enseigne Le Laboratoire du Tapis à Paris propose dans son catalogue des tapis d’Asie centrale à vendre tels que les tapis kirghizes, kazakhs, ouzbeks ou turkmènes. Les kapounnok turkmènes sont des tapis de petites dimensions que l’on pose généralement sur le seuil de la porte. Les plus belles pièces étaient conservées soigneusement et se transmettaient de génération en génération. Il est difficile de dater les tapis authentiques originaires de ces pays. Toutefois, on peut retrouver les différentes caractéristiques des tapis tissés et noués dans la boutique parisienne.

Les tapis caucasiens

Bien que peu connu des amateurs, le tapis caucasien est un des tapis d’Asie centrale le mieux quoté aujourd’hui. Il est l’un des rares tapis d’Orient à être encore exécuté à la main. Sa particularité est de comporter 11 couleurs avec un dessin géométrique prédominant qui apparaît comme l’expression d’un art primitif : losanges, carrés, animaux, fleurs, étoiles, etc…. Les tapis caucasiens représentent l’art créatif oriental dans toute sa splendeur. Sa réputation est due notamment à la découverte du plus vieux tapis du monde en Caucase : le Pazourik.

Dans la boutique Le Laboratoire du Tapis à Paris, il est possible de trouver plusieurs styles de tapis caucasiens : des Karabagh, des Chirvan, des Lenkoran ou encore des Akastafa. Ces artisans parisiens sont aujourd’hui quelques-uns des rares professionnels à détenir les secrets de la restauration de tapis noués main, exerçant leur art dans la capitale française. Le tissage à fils entrecroisés, le nouage sur un ou deux fils de chaîne sont quelques-unes des techniques maîtrisées par les tisserands du Laboratoire du Tapis.